la flamme tue la mouche, c'est fatal
la lumière naît du néant, mais de quoi le néant naît-il, si ce n'est de ma peur de la perdre?
la lumière naît de ma peur de la perdre
dieu: la peur à l'état pur
la lumière naît du néant, mais de quoi le néant naît-il, si ce n'est de ma peur de la perdre?
la lumière naît de ma peur de la perdre
dieu: la peur à l'état pur
je marche dans le vide et chaque pas en brise l'éternité. j'ambrasse sur les deux joues ma cousine, j'embrasse sur ses deux mamelles ma cousine. ma cousine me dit: je suis la croix en toi
la douleur suggère un dieu en nous, la simple mécanique ne pouvant justifier la douleur
seul un dieu souffre en nous, écartelé entre sa propre infinitude et la condition finie de sa manifestation
autrement dit tout parle de soi tandis que soi
regarde ailleurs, distrait d'un rien
seul un dieu souffre en nous, écartelé entre sa propre infinitude et la condition finie de sa manifestation
autrement dit tout parle de soi tandis que soi
regarde ailleurs, distrait d'un rien
je ne suis jamais venu, je ne suis jamais parti
où et d'où que ce soit. les murs, les toits, les paysages se sont peu à peu érigés autour de moi
lesquels présentement se désagrègent - le cul nu d'exister en dernière instance
cet appel alors, de partout tout à la fois,, n'était donc que le reflet de mon regard dans l'angle mort
de mon carreau...
où et d'où que ce soit. les murs, les toits, les paysages se sont peu à peu érigés autour de moi
lesquels présentement se désagrègent - le cul nu d'exister en dernière instance
cet appel alors, de partout tout à la fois,, n'était donc que le reflet de mon regard dans l'angle mort
de mon carreau...
à quoi l'univers servirait-il? à quoi le rien servirait-il? à quoi être servirait-il? la pensée du tout ruine le sens - c'est le néant de dieu, l'abîme de conscience
nous descellons les cercueils. la mort s'apparaît à elle-même, ahurissant miroir et larme sèche
l'amour ne sera plus que la vague nous emportant
nous descellons les cercueils. la mort s'apparaît à elle-même, ahurissant miroir et larme sèche
l'amour ne sera plus que la vague nous emportant
ils demandent qu'on les aime comme si cela pouvait leur suffire, comme si cela au contraire ne les divertissait pas
de leur seule et aimante
déraison d'être
de leur seule et aimante
déraison d'être
à ceux qui au fond d'eux veulent mourir - ou plutôt ceux à qui la vie ne peut suffire, ceux que leur condition entrave douloureusement
à ceux-là sans espoir, à ceux qui ne savent pourquoi, ceux n'ayant intérêt à rien: ces purs glandeurs de l'absence éternelle...
à ceux-là sans espoir, à ceux qui ne savent pourquoi, ceux n'ayant intérêt à rien: ces purs glandeurs de l'absence éternelle...
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