mais ton œil crevé. j'aime bien changer, me travestir, changer aussi
d'avis comme de prairie - on s'arrache pas comme ça, on s'arrache par devant,
par les dents de devant, la langue
vernaculaire
d'avis comme de prairie - on s'arrache pas comme ça, on s'arrache par devant,
par les dents de devant, la langue
vernaculaire
tu en sais quelque chose
pour elle c'est tout créteil-soleil mais pour toi, pour toi bride abattue
pour toi c'est juste un banc - une manière, mauvaise, une malfaçon
de pas tomber quand on ne s'envole pas, de pas couler quand on
ne coule pas
et t'en sais quelque chose...
pour elle c'est tout créteil-soleil mais pour toi, pour toi bride abattue
pour toi c'est juste un banc - une manière, mauvaise, une malfaçon
de pas tomber quand on ne s'envole pas, de pas couler quand on
ne coule pas
et t'en sais quelque chose...
si je t'écris ainsi c'est que: un, tu ne le reçois pas
si tu ne le reçois pas c'est que: un, tu n'existes pas
si tu n'existes pas c'est que: un, je me suis trompé de porte, j'ai grand-ouvert
celle d'à côté, et le néant s'étendant là plus beau que tout, l'herbe moelleuse
ou piquante sous la plante
d'un subtil égarement
si tu ne le reçois pas c'est que: un, tu n'existes pas
si tu n'existes pas c'est que: un, je me suis trompé de porte, j'ai grand-ouvert
celle d'à côté, et le néant s'étendant là plus beau que tout, l'herbe moelleuse
ou piquante sous la plante
d'un subtil égarement
un soir et j'y reviens, j'y reviens sans y croire
pas parce que je ne crois à rien mais simplement que
j'oublie de croire, j'oublie tout jusqu'à ne plus être que
le souvenir si plein de rien, qui claudique qui crachouille qui titube
de misère en misère, sidéré d'exister, mais sans ça pas létal
pas parce que je ne crois à rien mais simplement que
j'oublie de croire, j'oublie tout jusqu'à ne plus être que
le souvenir si plein de rien, qui claudique qui crachouille qui titube
de misère en misère, sidéré d'exister, mais sans ça pas létal
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