il ne pleure que d'un côté, il ne pleure que d'une larme
un train. un truck. une langue à la trace
une vie à la traîne
j'ai tant aimé, mais je ne sais trop quoi
que l'insignifiance retourne à l'insignifiance, et que le reste aussi
chevaux mais sans les sabots, imagine à quel point
on se contentera des restes de l'amour, qui lui-même se contentera de nos
pauvres restes et finalement non : l'assiette vide
il a bu. il a bu quelque chose avant de retomber
en une sorte de léthargie. il me manque un os et c'est de par cet os-là
qu'on reconnaît le genre, l'identité de genre, l'espèce et là
spatialement neutre, un jour entre mille milliards d'autres
qui remonte son slip
un homme ne travaille pas. un homme s'abstient
je n'embrasse personne. les rêves diluviens
aller là où nul ne te suit, dans l'espoir souverainement fou que t'y suive
plus qu'une ombre, peut-être un porteur d'ombre
chéri d'un être abstrait, noyau de figue, la tendre déchéance
on s'appelle du nom qu'on peut. on s'appelle du nom qu'on trouve. on s'appelle du nom dont on s'abandonne
ou alors on ne s'appelle pas - tout ça parce que juillet, tout ça parce que l'heure creuse,
tout ça parce que les tombes...
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